Freetrip: voyage et liberté.

La liberté est un but que chaqu'un réve d'atteindre. Le voyage est un moyen d'accéder à celle-ci pendant un temps. Nous nous sommes demandé si le voyage était le symbole incontesté de la liberté. Dans le cadre d'un voyage initiatique, oui. C'est méme l'un des but premier de ce type de voyage. Mais l'évolution de notre société à eu certes des conséquences positives sur notre maniére de voyager, comme sur la rapidité, le confort... Mais elle a aussi un impact trés négatif sur l'avencée de notre recherche de liberté par le voyage. Le télephone, l'ordinateur, le club Med, nous empéche de sortir de notre quotidien et de nous éloigné de notre société. Le voyage ne rime plus donc forcement avec liberté. Mais il est toujours possible de faire rimer voyage avec liberté, il suffit de bien choisir sa maniere de partir en vacances.

C'est un mirage, un paysage
Que tout le monde rêve de voir
Mais la liberté reste une terre sauvage

On n'aura pas l'âge de raison,
Pour ne jamais perdre l'illusion,
Qu'il existe un monde à part,
Pour s'éloigner de nos idées

À 20 ans on est tous un peu rebelle,
On entend l'appel de ces terres nouvelles,
Alors sans résister,
On part s'y installer.

Tal- La liberté

Cette extrait de musique est issue de du dernier album de Tal, intitulé "Le droit de réver" sorti le 19 mars 2012 sous le label Warner Music France. J'ai choisis d'analyser cette chanson, car les paroles sont en lien direct avec mon sous théme, elle parle de partir pour trouver trouver la liberté. 

Le champs lexical le plus present est celui de l'utopie (mirage, réve, illusion, monde à part). Celui-ci exprime donc la quasi-impossibilité d'étre totalement libre. "Mais la liberté est une terre sauvage", cette phrase est la phrase la plus representative. Elle exprime le fait que la liberté n'est pas accessible à tous. Et qu'elle est sauvage, elle ne peut donc jamais étre aquise. C'est d'ailleur celà qui la rend belle et aussi convoitée. Elle fait aussi partie d'un monde à part, le fait d'étre libre demande effectivement de ne pas faire partie de la société et de vivre loin de la vie conventionnelle. Dans la derniére partie, on releve deux idées complementaires, d'un coté elle parle de rebellion (on est tous un peu rebelle) et d'un autre coté elle explique que l'appel de la liberté est plus fort que tout est qu'il ne s'oppose à aucune résistance (sans résister). Pour le rebelle la liberté est plus forte que tout. 

Tout quitter et partir pour l'inconnue est le seul moyen d'étre libre. 

Le téléphone ou l'ordinateur permettent de rester connecté en permanence. Une véritable chance pour le monde du travail, mais un véritable fléau pour le monde du voyage. En effet en restant relié sans cesse au quotidien, le voyageur ne peut pas quitter celui-ci. Il se retrouve prisonnier de sa vie et dans l'incapacité d'en sortir.

Les moyens de communication actuels permettent en effet une liberté d’expression plus vaste, et une capacité de socialisation mondiale. Elle est aussi parfois source de nouveaux espaces de liberté. Mais son utilisation abusive qui plus est en vacances fait de cet objet un besoin et crée une dépendance. Il empêche ainsi de porter de l’intérêt à l’autre. Rend la personne totalement narcissique, et crée un état d’isolement empêchant de s’ouvrir au monde. Il est un véritable capteur d’attention. Celui qui exagére sur l'utilisation de l'ordinateur en vacances peut trés bien choisir de rester enfermé à l'hotel pendant une semaine de vacances. Et découvrir le paysage par le biais d'internet alors qu'il lui suffit de sortir pour les voir. 

Un des dangers majeurs peut être aussi celui de la disparition des limites de la vie privée et la vie professionnelle, en effet lorsque l’on part en voyage avec son téléphone ou son ordinateur, on peut à tout moment être joins par son employeur. Qui avec les techniques actuelles peut nous demander de revoir un dossier ou en discuter avec lui, quelle est la place de la liberté dans ce cas-là ? Hors des limites professionnelles, on peut aussi recevoir des appels d'ordre privés qui peuvent nous empécher de profiter de nos vacances. Mais surtout, nous sommes toujours relier à notre vie, notre société, notre travail. Comment s'évader ? Nous ne pouvons plus fuire notre société puisque celle ci nous a largement rattrapée.

  Aussi, il parait impoli de répondre à un message lors d’un moment social comme un repas amical ou familial. Pourtant une grande majorité de personnes n’hésite pas à répondre pendant ces moments-là et cela devient naturel. Les téléphones portables sont posés sur la table de réception, pour rester disponible en permanence et ne manquer aucun appel. Celà nous empéche de profiter, de gouter, d'écouter le serveur nous expliquer l'histoire et la culture de son pays. Il empéche simplement de découvrir. Le respect de règles comme éteindre son portable lors des repas, ne pas répondre immédiatement aux SMS, permet de rester libre. Mais elles sont malheureusement raremment respectées.

De plus, les téléphones portables peuvent aussi être source d’espionnage par exemple avec cette application le « Spy Bubble » qui s’installe très facilement sur les téléphones portables permet de savoir à distance toutes les activités et les déplacements que l’individu à effectuer (appel, SMS, internet, …) Ceci enlève la liberté individuelle.

L'évolution a toujours des effets positifs et des effets négatifs. Avec les réseaux qui fonctionnent méme à l'étranger, l'ordinateur ou le télephone nous permet bien entendu de partager. Mais son utilisation abusive nous prive de toute liberté et empéche le voyage de nous couper du monde.

Le club Med créé en 1950 marque le début du tourisme de masse. Son but premier était de rendre le voyage accessible à tous, mais il semble tendre aujourd'hui vers un tourisme de luxe, avec de plus en plus d'activités et de moins en moins de liberté.

Le slogan le plus interessant à développer est le suivant, "Club Méditerranée, vivez comme vous voulez." Il est vrai que dans ces centres de vacances, il suffit de demander pour avoir, en théorie. Car tout est encadré, partez au Maroc par exemple, demandez un tour dans le désert avec des chameaux. Vous serez le lendemain sur un chameau, avec un guide qui semble typique. Il va vous emmener découvrir les dunes, les oasis... Que des endroits paradisiaques, mais vous aurez raté l'essentiel. La rencontre avec la population qui ont énormement à offrir, les petits villages faient de terre et de paille, cette génerosité que l'on ne rencontre que chez les gens qui n'ont rien. Vous étes enfermés, par l'organisation draconnienne du club, qui vous empéche de vous évader et de rencontrer. On vous met des oeuilléres.

Ensuite le club med propose des voyages pour des milliers de voyageurs comme vous, une fois sur place, il y a donc des régles à respecter, ne pas se baigner aprés 22h, ne pas courir sur le bord des piscines, ne pas crier... Maintenant immaginez-vous partir seul, avec votre tente, quelques provisions. Vous n'avez plus aucune contrainte, vous pouvez jouer de la musique jusqu'à l'aube, vous baigner à la mer quand vous le souhaitez, fréquentez les endroits et les gens que vous voulez, voilà ce qu'est "étre libre" et "vivre comme on veut". Au club Med, il est possible de vivre comme on veut à condition de vivre entre quatre murs.

Il y a bien entendu d'autres effets nefastes au tourisme de masse, comme des problemes sociaux et environnementaux. Les problemes environnementaux sortent du cadre de ce blog. Mais je vais tout de méme vous parler des problémes sociaux, le club Med et les autres organismes recrutent bien sur beaucoup sur place, se qui est un veritable bénefice économique pour les populations. Mais hors du cadre légal, le tourisme de masse a des effets pervers sur la liberté des populations. Le méfait le plus connu est la prostitution des enfants. En effet tout les beneficiéres des club ne sont pas des gens honnétes et n'ésitent pas à payer pour que la liberté des enfants leurs soient enlevés. En effet, les touristes occidentaux et spécialement d'Europe du Nord, sont à l'origine de ce fléau qui ravage des pays comme la Thaïlande, le Vietnam, le Brésil, l'Inde, les Philippines ou certains pays d'Afrique. Les enfants sont victimes d'enlèvements ou sont achetés à leurs familles, puis sont séquestrés dans des maisons closes pour être vendus aux touristes occidentaux dont la conscience est en vacances pour quelques temps. Le tourisme emploie aussi des travailleurs forcés pour les constructions de leurs hotels. C'est une atteinte grave aux droits de l'homme et une frustration économique importante pour des populations vivant déjà en dessous du seuil de pauvreté et qui sont en droit d'attendre du tourisme un revenu complémentaire plutôt qu'une source d'esclavage. 

Le club Med ne permet pas d'étre libre, il nous retient dans une société que nous voullons fuire. Il est aussi néfaste pour nous que pour les populations locales. Son logo est un trident, qui est censé representer le domination sur la mer. Mais en réalité, c'est la domination sur le peuple qu'il represente. Le tourisme de masse ne permet pas les rencontres entre les civilisations, les échanges... Il ne permet donc aucune ouverture sur le monde et éloigne les populations plus qu'il ne les rapprochent. Nous avons à faire à une veritable liberté conditionnelle. Comme si nous étions en prison, mais dans un endroit idyllique.

Du cheval à l'avion, nous avons appris à nous déplacer autrement. Mais que nous apporte cette évolution ? Nous pouvons partir plus loin, découvrir des endroits nouveau, de plus en plus different de chez nous.

Avant la domestication, le seul moyen de transport était l'homme lui méme, se fut ensuite le boeuf puis le cheval qui permit à l'homme de se déplacer. Puis le bateau, d'abord par la porté du courant, puis grace au vent dans les voiles, avec la découverte de la motorisation, les bateaux ont pu évoluer. Cette découverte à aussi permis la construction des voitures, puis des avions. Mais avant d'utiliser celà une innovation majeure a été decouverte: Le train. Pratiquement tout ces moyens de transports s'utilisent encore aujourd'hui, certains en pleine expension, d'autres en crise. Chacun d'eux se rapproche à sa maniere de la liberté.

Pour commencer le voyage transporté par l'animal ou par l'homme lui méme, limite la distance que l'on peut parcourir, il est beaucoup plus long et plus penible. Mais le chemin emprunté pour aller d'un point à l'autre est complétement libre. Il est possible de traverser les foréts, d'emprunter des chemins peu accessible, de traverser le désert. Il est aussi plus authentique et permet un veritable rapport à la nature. Il nous éloigne complétement de la société, et proccure une réelle sensation de liberté.

La voiture est un moyen de transport peu économique, il permet d' emprunter les chemins que l'on souhaite dans une limite d'accessibilité. Son utilisation permet de ne pas dépendre d'une personne, et permet de parcourir des distances relativement importante.

Le train ou le bus sont des transports en commun qui permettent d'aller loin, rapidement et à moindre cout, il méne donc droit vers la liberté. Mais leur utilisation est collective, les routes empruntées sont prédefinies, et quand nous les utilisons nous dépendons complétement du conducteur. 

Pour finir le bateau et l'avion, sont des transports en commun un peu speciaux, bien entendu, ils ne permettent pas d'utiliser les chemins que nous voulons, et il transporte plusieurs personnes. Mais c'est un moyen de transport exeptionnel puisque il domine les élements naturels. Il proccure donc un sentiment de puissance et de liberté incomparable. Qui n'a jamais révé de voler ou de marcher sur la mer ? Qui plus est, il permet de faire des trajets très long, très rapidement.

L'évolution des transports assurent aux individus le moyen de maitriser l'espace, et de ce fait de jouir de libertés supplementaires. Mais leurs existances et leurs progrés peuvent imposés à certains, plus demunis, une moblité qu'ils subissent. Il a permis un enorme évolution au 19 éme siécle et engendre des difficultés au 20 éme.

La loi du 20 juin 1936, qui décrète que chaque salarié a droit à des congès payés, est une veritable révolution. Elle permet à tous d'avoir accés à la liberté.

Lors de sa parution en france, cette loi autorisait 2 semaines de vacances, mais au fur et à mesure, cette loi à evoluée. Nous disposons aujourd'hui de 5 semaines de congés payés par an. L’idée de vacances payées fut abordée dans les années 1920. En France, il existe des exemples d'initiatives à cette époque. Mais c'est la victoire du Front populaire aux élections législatives du 3 mai 1936 qui provoqua un élan de revendications chez les travailleurs. Ils lancèrent un mouvement de grève et d'occupation d'usines à travers toute la France, impliquant près de 2 millions de travailleurs. Ces grèves, paralysant tout le pays, entraînèrent l'ouverture de négociations avec les patrons sous la tutelle du nouveau gouvernement. Elles aboutirent tout d'abord aux Accords de Matignon, puis à la création des congés payés. Leurs géneralisation dans de nombreux pays a contribué à la montée du tourisme de masse. Destinés dans un premier temps à améliorer les conditions de vie des salariés et à faciliter l'accès des masses populaires au tourisme, il a ensuite favorisé le tourisme et a été un bon point économique. Il semble que les congés payés aient un impact positif sur la productivité du salarié : on soutient notamment l'existence d'un lien entre la qualité du travail et la possibilité de poser des congés régulièrement. Cette loi est une véritable révolution vers la liberté, de plus, c'est les citoyens qui ont revendiqué ce besoin d'évasion.

Ce document est la couverture en couleur du livre " La mer en vrai " de Bertrand Solet et Pef édité par "Rue du monde" et sortie le 20 juillet 2006. Ce livre décrivant les premiers congés payés l'image represente ceux ci. Au premier plan on peut voir des enfants jouant dans la mer. Au deuxieme plan on apperçoit une famille, et à l'arrière plan on voit un ciel trés bleu. Cette image est très colorée.

Ce document est particulierement clair, il semble dégager de la joie. Chaque personnage semblent d'origine differentes, ce qui represente une veritable rencontre entre les cultures, un élargissement des pensées. La presence du vélo montre une certaine évasion, puisque celui ci ne dépend de rien et permet de se déplacer sans contraintes. On apperçoit des plantes encadrant la famille, celles ci semblent iréelles, ce qui donne l'impression de découverte, que le monde n'a aucune limite et qu'il y a toujours à découvrir. Le ciel est trés bleu, les nuages semblent loin. On peut voir aussi des oiseaux blancs, que l'on peut comparer à des colombes, symbole de liberté.

Cette image représente bien la liberation ressentie par les travailleurs, ils ont enfin eu accès à l'évasion, quel que soient leurs situation. Ce changement est le début d'un changement de mentalité un grand pas vers la liberté.

Nous allons de plus en plus loin, mais sommes-nous libre de nous déplacer ?

En France les articles de loi concernant la libre circulation ne cessent d'évoluer. Sous l'ancien régime le déplacement étaient très limités, certaines taxes devaient être acquittées lors de changements de régions par exemple. Heureusement, grâce à la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, l'homme n'est plus obliger de subir les contrôles d'autrefois. Mais cette liberté est appliquée depuis peu, puisque jusqu'en 1980, une personne prenant une chambre dans un hôtel devait remplir une fiche mentionnant son état civil, destinée à être remise aux autorités de police, ce qui est toujours le cas dans certains pays. L'autorisation de voyager librement, est effective au sein de 13 états de l'union européenne.

Mais il reste de nombreuses restrictions. En effet certains pays ne bénéficient pas de la libre circulation, certain états posent des conditions pour l'entrée des étrangers comme les visas par exemple. Les gens du voyage par leur statut particulier, ont l'obligation de signaler leurs arrivées et leurs départs au sein des communes.

Mais au delà de ces lois il existe un autre facteur limitant, en effet voyager au Mali actuellement est-ce vraiment réalisable ? Les pays en guerre ou instables sont ils vraiment une destination accessible ? En allant au sein de ces pays, nous risquons au mieux d'être fait prisonnier, ce qui nous priverait de toute forme de liberté. Par ailleur, dans les pays plus ou moins instables, l'accés à certains endroits sont encadrés par les forces de police, voir interdit. La liberté de circuler en est donc réduite.

Méme en France ce droit de circuler librement semble devenir une difficulté. En effet chaque déplacement devient synonyme d'insécurité. Selon les dernières statistiques de l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP), publiées fin juin 2010, les agressions de voyageurs dans les transports urbains ont augmenté de quasiment 8% en 2009.  Autre forte augmentation en 2009 : celle du vandalisme, sur du matériel roulant ou fixe, 6,2 %, le plus haut niveau atteint depuis 13 ans. Ainsi donc, fréquenter les transports en commun devient une épreuve perilleuse. Il en va de méme pour la voie publique  On sait que la plupart des violences physiques, autrement nommées vols avec violence adviennent dans la rue, entre piétons. Or ces vols violents augmentent chaque année, 5,8% en 2009.Restent les routes et autoroutes, où aujourd’hui, les automobilistes vivent de plus en plus dangereusement 

Nos destinations se font plus nombreuses, notre liberté de circuler ne cesse d'augmenter mais nous ne pouvons pas tendre à une liberté totale, car il y aura toujours des pays inaccessibles, ou difficile d'accés. Certaines formalitées resterons toujours obligatoire afin de garantir un minimum de sécurité. Car il est vrai que l'insecurité est un facteur limitant la liberté. Nous circulons donc que partiellement librement.

Source: http://www.vie-publique.fr/

Tout Homme a été où sera hippie un jour. Partir en voyage, est un début, puisque il permet l'ouverture à d'autres cultures, il est un besoin d'émancipation et la recherche de nouvelles perceptions sensorielles, et amene aux expressions artistiques, ce qui est une grande partie du mode de vie hippie.

Pour comprendre celà, il nous faut revenir au debut du mouvement hippie. C'est un courant de contre culture apparu dans les années 1960 aux Etats-Unis, avant de se diffuser dans le reste du monde occidental. Les hippies, issus en grande partie de la jeunesse nombreuse du baby boom de l'après-guerre, rejetaient les valeurs traditionnelles, le mode de vie de la génération de leurs parents et la société. Le but étant de rompre avec les normes et les valeurs de la société, de s'évader d'un monde qui se faisait trop conformiste. Le réve hippie est en fait un voyage d'innitiation, au travers d'une liberté totale. Il ne reste aujourd'hui du réve hippie que des musiques et un style vestimentaire. La société semble avoir totalement repris le dessus. Mais c'est sans compter sur la puissance du voyage. Celui ci a trouvé une structure, totalement opposée à la décadence hippie. Puisque le plus souvent le voyage se fait en famille. Mais alors pourquoi partons nous ? Pour se reposer ou visiter ? Non. Nous fuyons un quotidient étouffant, et une société opressante. Pour celà nous décideons de partir, comme les hippies utiliseaient la drogue ou l'amour libre. Le voyage est une façon de s'évader. De se prouver que l'on est libre. Le voyage familial est une revendication du besoin de liberté, tout en gardant un cadre, une sécurité. Il permet de fuire le quotidient tout en y restant relié. Il est donc une liberté partielle. On entend par liberté partielle une liberté limité s'éloignant de la liberté hippie, puisque certaines contraintes sont conservées.

C'est aussi à cause du mouvement hippie que les choses ont évoluées ainsi puisque les multiples voyages et mouvements de groupe de l'époque hippie ont montré que le voyage était quelque chose d'accessible à tout le monde. C'est alors le voyage de masse qui va se développer.  Il ne s'agit donc plus aujourd'hui de la même façon de voyager. C'est la dimension initiatique qui a disparu mais les destinations sont restées les mêmes .L'Inde qui a inspirer la façon de pensée hippie par exemple est resté une destination touristique en constante augmentation.Ce sont les hippies qui ont ouverts par les routes du monde des horizons nouveaux à une partie de la jeunesse encore largement sédentaire. De plus, leur mode de voyage par bus, par stop ou par train dans des pays où le coût de la vie était souvent infiniment moins exorbitante qu'en Europe ou aux Etats –Unis rendait les voyages lointains accessibles à toute une population bien plus large et de classe moyenne. Ainsi, et profitant du rapide essors des transports aériens , les agences de voyages ont pu proposer à une nouvelle clientèle des vols à prix relativement modestes .Ce fut d'abord le développement des charters, puis des vols et séjours combinés jusqu'à ce que se développent plus récemment les compagnies aériennes.

 Ce mouvement à donc ouvert la voie de la liberté à toute une population. Mais il existe un coté pervers car celà a été une ouverture au tourisme de masse visant plus à faire exploser l'économie, qu'a retrouver le coté liberateur du voyage. Le voyage est de nos jours souvent plus un probléme d'argent, qu'une recherche d'évasion accessible à tous.

La liberté est l'état d'une personne ou d'un peuple qui ne subit pas de contraintes exercées par une autre personne. C'est aussi l'état d'une personne qui n'est ni prisonnière ni sous la dépendance de quelqu'un. Le voyage c'est le fait de partir plus ou moins loin de chez soi, dans le but de couper avec les contraintes quotidiennes. 

Ce blog est un travail scolaire demandé par nos professeurs dans le cadre du bts Viticulture-Oeunologie. Le thème proposé est celui de "partir, venir: voyage, mobilité, migration".

Ce thème m'invoque plusieurs idées, comme les voyages d'apprentissages, la migration, les transports... Mais le parallèle le plus évident se fait avec la notion de liberté.

En effet, le voyage, invoque le symbole incontesté de la liberté. Mais cette affirmation peut étre remise en cause. Ce sous théme m'a donc paru interessant à traiter. L'évolution de notre société à permis de partir de plus en plus loin, mais nous permet de rester relier à notre quotidien, c'est ce paradoxe qui est particulierement interessant. Le voyage peut il étre un symbole d'une liberté absolut ou se limite t'il à étre une liberté partielle ?